Pour atténuer les nuisances sonores provenant de l’extérieur de la maison, on peut lambrisser les parois intérieures (murs, pignons, rampants…) préalablement isolées. Dans une chambre sous combles, il peut être judicieux de s’équiper de fenêtres à vitrage feuilleté spécial (“Tout Confort”, Velux), qui réduisent de moitié le bruit d’impact de la pluie par rapport à une fenêtre classique. Pour préserver le confort acoustique intérieur et éviter que les bruits d’impact se propagent vers les étages inférieurs, il faut mettre en oeuvre, entre le parquet et le revêtement, une sous-couche spécifique mince. Privilégiez les revêtements de sol souples (moquette, PVC, sisal, etc.), moins sonores que le parquet, par exemple.

La hauteur sous plafond est de plus de 1,80 m et la pente du toit supérieure à 30 % ? Pas de problème. L’essentiel du chantier consistera à isoler, créer des ouvertures et aménager le volume. Vos combles ne correspondent pas à ces critères ? La maison est probablement dotée d’une charpente à fermettes industrielles encombrant l’espace. Pour pouvoir exploiter ces combles perdus, faites appel à une entreprise spécialisée (Harnois, Combles d’en France, ATR Combles, etc.) afin de modifier la charpente (la renforcer pour pouvoir enlever les fermettes, sans toucher à la toiture) ou de surélever le toit. Dans certains cas, il faudra également créer un plancher.

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les tuiles autonettoyantes permettent d’éliminer les impuretés organiques grâce à un traitement spécifique lors de la cuisson et à l’action du soleil. Les tuiles autonettoyantes permettent à la toiture de rester propres plusieurs années sans avoir besoin d’entretien particulier. Grâce à un revêtement intégré à la cuisson des tuiles, les particules de saleté organiques sont détruites sous l’effet des rayons du soleil puis de la pluie. Ainsi, les mousses, algues, les dépôts de graisse ou de suie sont évacués. Si l’installation n’est pas différente de celle des tuiles traditionnelles, les autonettoyantes doivent être suffisamment exposées au soleil (même si le système fonctionne avec une luminosité réduite). De trop basses températures, en dessous de 10°C, ne permettent pas un rendement maximal. Veillez néanmoins à ne pas utiliser de produits pouvant dégrader les caractéristiques des tuiles.

La réglementation française prévoit des normes locales et nationales qui encadrent les travaux de toiture. La législation française concernant la construction et la rénovation des toitures est contraignante. En effet, les normes sont nombreuses pour fixer les obligations locales et nationales. Les règles au niveau local sont édictées par les communes. Elles peuvent déterminer l’esthétique de la couverture et la pente ou la couleur. Les Documents techniques unifiés (DTU) listent l’ensemble des règles nationales en matière de toiture. En zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager, il faudra demander à l’administration une autorisation de permis de construire. Celle-ci pourra être acceptée sur avis de l’architecte des Bâtiments de France. Un appel auprès du préfet sera possible en cas de refus. À moins de 500 mètres d’un bâtiment classé, cet avis est obligatoire. Que ce soit pour les toitures en terrasse, en pente ou arrondies, les DTU définissent les normes en vigueur pour la charpente, l’isolation, l’aération, l’écran sous-toiture, le pare-vapeur, les matériaux de couverture, la pente, la ventilation, etc. Pour toute modification de pente ou de matériaux utilisés, une demande de permis de construire est obligatoire. Pour un travail de rénovation à l’identique, une déclaration de travaux auprès Lire plus…

La ventilation d’une toiture est obligatoire pour protéger l’ensemble du toit de la chaleur, du gel ou de la pluie. La ventilation permet de préserver durablement la solidité d’une toiture. Grâce à ce dispositif, la chaleur, le froid ou la pluie nuisent beaucoup moins à la charpente, à la couverture, à l’isolant ou à l’écran de sous-toiture. L’installation de la ventilation de la toiture se fait entre le sous-toit et l’écran de sous-toiture. Pour obtenir une ventilation satisfaisante, il faut créer des entrées et des sorties d’air de taille égale et placées en quinconce. Les entrées d’air se situent au niveau de la partie basse des gouttières. À l’opposé, les sorties d’air se trouvent au niveau des faîtages. Enfin, des chatières, tuiles de ventilation, doivent être posées. Des tuiles auto-aérées, qui ne nécessitent pas la mise en place de systèmes supplémentaires, sont également possibles pour permettre la bonne ventilation de la toiture.

La charpente à fermette coûte moins cher que la charpente traditionnelle, mais il faudra faire une croix sur les combles habitables qu’offre cette dernière. La fermette est un type de charpente qui, au contraire de la traditionnelle, ne permet pas de combles habitables, mais est beaucoup moins chère. En bois ou en dérivés de bois, ce système implique des planches très rapprochées entre elles. Celles-ci sont solidifiées par des connecteurs métalliques. Ce faible espace n’offre pas la possibilité d’aménager le dessous de la toiture. Les poutres ne peuvent pas être accompagnées de surfaces planes sur lesquelles des affaires pourront être rangées. La charpente ne peut alors être habillée que par un plafond de plâtre léger. La charpente en fermette est très résistante, et permet une isolation simple et économique. La charpente en fermette constitue une solution moins coûteuse que la charpente traditionnelle.

Comme tout travail en hauteur, les interventions sur toiture réclament des précautions à mettre en place pour préserver la sécurité de tous. Les travaux en hauteur sont particulièrement sensibles tant les chutes peuvent s’avérer graves lorsqu’elles surviennent. Respecter certaines règles de sécurité est obligatoire pour travailler sereinement (pour des travaux à plus de 3 mètres). Veillez à effectuer vos travaux sur toiture dans des conditions atmosphériques favorables (peu de vent, pas de pluie), sachant que les interventions sur toitures glissantes sont soumises à des conditions strictes. L’installation de garde-corps qui ne peuvent pas permettre le passage d’un corps humain est fortement conseillée. Si cela n’est pas possible, un système d’arrêt de chute est obligatoire. Vérifiez bien la stabilité des dispositifs. Les travaux à proximité d’installations électriques comme les antennes de télévision doivent être signalés. Lorsque le travail sur toiture est fréquent, des planches et divers dispositifs d’arrêt d’une personne en perte d’équilibre doivent être installés.

Une charpente traditionnelle est de manière générale constituée de plusieurs pièces superposées : – La ferme qui est la structure porteuse – Les pannes qui s’appuient sur la ferme – Les chevrons ou empannons qui sont cloués sur les pannes – Les liteaux ou voliges pour le support de couverture Auxquels il faut bien sûr ajouter le solivage (support plafond ou planché porteur). N’hésitez pas à découvrir quelques chantiers réalisés en charpente traditionnelle dans notre Portfolio.